Fiche technique:
N° de l'article : 10197
Âge : 16+
Nb de Pièces : 2231
Année d'introduction : 2009
Notice : Disponible

Un nouveau bâtiment "Modular" vient agrandir la Cité ! Une nouvelle brigade de pompiers, mais attention, pas un set ouvert à tous les vents, mais bien un bâtiment typiquement américain, et précisément, de New-York (Pensez à Ghostbuster par exemple pour une référence visuelle) affichant fièrement son année de construction: 1932 (Fig 1).
Mais cette fois-ci, Lego a posé la barre très haut dans le détail, à la différence des premiers Modulars. Ici, le détail est omniprésent, autant à l'extérieur, qu'en ce qui concerne l'aménagement intérieur. Approchez-vous, et suivez-moi dans une visite exclusive au sein de la brigade du feu de New-York (Fig 2, 3, 4, 5).
Ce qui frappera au second abord (après la très belle façade), c'est l'immense chiffre "3" dessiné sur le trottoir (Fig 6, 7). Pour ceux (et celles) qui possèdent un set pompier classique, la relation est bien sûr évidente. Ces derniers ont pratiquement toujours deux garages notés respectivement "01" et "02". Il était donc logique, et sans doute en clin d'oeil, de nommer cette entrée "3". Le reste du trottoir est classique, avec deux bouches d'égouts, un petit arbre (qui a bien du mal à tenir à sa place, la fixation étant à revoir : qualité du plastique ?) (Fig ), un lampadaire, et au coin de l'édifice, une lumière bleue pour signaler la sortie du véhicule de secours (Fig 5). De chaque côté de la porte, deux poteaux de ville sont peints en jaune, avec les bandes au sol qui marquent bien le caractère important de la grande porte basculante rouge (Fig 24)! Enfin, sur la gauche, quelques marches sont surmontées par la porte d'entrée piéton.
Dans le creux de la façade, de part et d'autres du grand drapeau américain (qui aurait sans doute mérité une autre apparence) (Fig 9), deux casques de pompier dorés avec la hache et le marteau forment deux fresques hautement symboliques (Fig 8, 9). Au premier étage (le Modular ne compte, exceptionnellement qu'un seul niveau, du fait de l'imposante hauteur du rez-de-chaussée), les briques grise des angles viennent trancher dans la régularité de la classique briquette rouge qui compose ce type de building (Fig 10, 11). Enfin, tout en haut de l'imposante brigade, la date de construction figure en bonne place dans un tout aussi imposant parapet (Fig 12, 13).
Le toit accueille quand à lui un magnifique clocher qui servait à l'origine, à prévenir d'un départ pour le feu. Bien que la structure soit un assemblage de deux méta-pièces, cela n'en reste pas moins très réussi. La cloche dorée est un astucieux détournement de tiles et d'une assiette (Fig 14)! Sur l'arrière du toit, le réservoir d'eau qui alimente directement les pompes du camion, se doit de toujours être plein (Fig 15)! Enfin, sur la gauche, une trappe d'accès (un détournement d'une porte classique noire) (Fig 16). En retirant une partie de la structure, on découvre la technique "snot" qui a permis de concevoir l'inscription de la date. Un délicat travail d'assemblage qui ne tient qu'au prix d'un profond moment de calme (les éléments ayant la fâcheuse tendance à n'en faire qu'à leur tête pendant le montage) (Fig 20, 21)!
L'arrière de l'immeuble est un peu à l'image de tous les Modulars, et pour cause, globalement dépouillé (Fig 19), mais malgré tout soigné. Deux larges portes mènent au garage, avec une porte de service. Cette avancée dans l'arrière cours s'explique par la présence du véhicule dans ce set (Fig 17, 18). Ce dernier vient d'ailleurs d'arriver, de retours de sa visite d'entretien régulière. L'occasion pour nous de voir l'intérieur de la brigade... (Fig 22)
Le premier coup d'oeil dans le rez-de-chaussée révèle ce que l'on ne pouvait vraiment deviner depuis l'extérieur : c'est haut (6 briques de plus que la "norme") ! Le véhicule prend immédiatement toute la place disponible dans son emplacement, et la présence de l'extension à l'arrière facilite bien les choses (Fig 23). Quand la porte basculante est en position ouverte, elle vient glisser le long de deux rails qui sont aux deux-tiers de la hauteur (Fig 25, 29). Sur la droite en entrant, les équipements (casques, extincteurs, et appareil respiratoire) sont parfaitement rangés et prêt à servir (pour rappel, l'ordre, l'entretien, ... sont des éléments importants dans cette profession) (Fig 26). Juste à côté, un composant essentiel dans l'image du pompier: la "barre de pompier" permettant très rapidement de rejoindre le véhicule à la moindre alerte (Fig 27)!
Vous pouvez distinguer les lumières rouge en cas de départ, de chaque côté de l'emplacement du camion. Sous l'escalier, quelques outils indispensables également, tant pour les interventions, que pour l'entretien lui même (balais, pelle, marteau,...). N'oublions pas l'heure, nous ne sommes pas des fonctionnaires, mais l'horaire compte aussi (Fig 28)!
Tout à l'heure (enfin, plus haut dans l'article, vous m'aurez compris ^^), j'écrivais que l'aménagement de l'intérieur était d'un tout autre niveau, et il n'y a qu'à voir le premier étage pour s'en convaincre ! Après une longue volée de marches, vous découvrez le quotidien du pompier quand il n'est pas sur le terrain. L'attente est parfois longue, et les gardes indispensables nécessitent un équipement de tout premier ordre (Fig 30). Ainsi, le canapé permettra de s'y reposer, ou d'y lire de façon confortable par exemple (oui, il faut lire) (Fig 36). Autre moyen de se détendre, une partie de tennis de table sur la très belle table verte et blanche réalisée à la façon "snot" (Fig 35). Les raquettes sont sur la rambarde de l'escalier si cela vous tente. Attention cependant à ne pas finir dans le buffet (Fig 35)! Mais il faut aussi se restaurer. Et là, c'est selon l'organisation, le plus souvent, un cuistot était désigné (aujourd'hui, chacun ramène le plus souvent sa gamelle, le micro-onde est votre ami !), et avait à sa disposition la très complète cuisine pour préparer un bon repas (Fig 32, 33)! D'ailleurs, ce midi, ce sera saucisse, et en boisson, une bonne eau minérale pour faire bien descendre tout cela (pas d'alcool, vous vous en doutez bien) (Fig 34). Et si jamais la sirène résonne, pas le temps de faire la vaisselle, tous au véhicule (Fig 31)!
En six tenons de large, le camion de secours reprend les traits du Buffalo Type 50 de 1932 (Fig 37, 38, 39). Il permet d'y asseoir deux minifigs côte à côte (mais encore une fois, la plasturgie pêche, car elle ne tiennent vraiment pas en place !) (Fig 41), et possède une astucieuse échelle (des sabres jedi détournées) (Fig 42), deux tuyaux de raccordement (Fig 43), et deux extincteurs jaunes (Fig 40). L'ancienne cloche est ici remplacée par une sirène (à main ?) (Fig 41). Le véhicule est un petit concentré de techniques et de détournement de pièces (le pare choc par exemple constitué de deux barres et de deux jumelles), mais néanmoins, sa manipulation est parfois délicate, car peu solide (Fig 39).
Ce Modular est fourni avec trois pompiers élégamment coiffés, c'est assez rare pour être noté, car en temps normal, ils sont équipés de leur casque traditionnel (Fig 44). Il y aussi une passante qui passe avec son sac en bandoulière, et un chien (le sien ?) (Fig 45). Comme tous les Modulars de Lego, la qualité et la finition va grandissante (merci aux AFOLs qui inspirent beaucoup les designers !), et ce set attend un haut niveau. Si vous ne l'avez pas, ne le ratez pas !
Cliquer sur les photos pour les agrandir